Conservation ludique(format « gagnant reste sur table ») version Guardiola

La conservation collective sans sens de jeu peut paraître parfois un peu trop décontextualisée, sans but et pas toujours très motivant.

Ainsi, pour ajouter de la motivation à conserver (pour l’équipe ayant le ballon) et à récupérer (pour l’équipe n’ayant pas le ballon), vous pouvez faire comme sur la vidéo avec le système de « qui perd sort », de « gagnant reste sur table » où lorsqu’une équipe fait 8 passes consécutives puis qu’un joueur marque en une touche de ballon, l’autre équipe sort.

Les variables 

Rapport de force : supériorité offensif avec joker offensif (comme sur la vidéo), égalité numérique, supériorité défensive

Nombre de touche de balle pour la conservation : du jeu en 1 touche au jeu libre.

Forme de conservation : jeu au pied ou jeu à la main ou conservation à la main et but du pied ( ou de la tête)

Hauteur des passes : libre, uniquement au sol ou uniquement aérienne.

Nombre de touche de balle pour marquer : du but en une touche ou frappe libre.

Nombre de passes minimum avant de pouvoir frapper : 8 comme sur la vidéo mais vous pouvez aller de 5 à 10 passes avant de marquer.

Dimension des cibles / buts : comme sur la vidéo avec des buts foot à 11 mais sans gardien, nous ne voyons pas un réel intérêt. Ainsi, il nous semblerait préférable d’avoir des cibles / buts plus petits (but à 11 retournés, buts à 8 et même buts de handball ou mini buts.

Défense de la cible : sans gardiens de but (comme sur la vidéo) ou avec gardien de but.

Nombre de cibles / buts : de 1 à 8 cibles. Si vous utilisez 8 cibles, mettez des mini-buts.

Placements des buts : sur la ligne (comme sur la vidéo) ou en retrait de la ligne afin d’avoir des frappes plus ou moins lointaines.

Forme du terrain : carré (comme sur la vidéo), rectangulaire ou triangle ..

 


Travail technique « analytique » chez les jeunes (Vision de Jonathan Royer Girondins de Bordeaux)

Jonathan Royer, éducateurdes U12 nous livre son point de vue sur le travail en « analytique » par rapport au travail en global avec des constats et des conclusions / hypothèses de travail.

Constat
– Un joueur de très haut niveau, avec gros volume de jeu dans une équipe qui domine va toucher autour de 80/90 fois le ballon en 90min
– A l’inverse, les joueurs d’équipes du milieu de tableau de ligue 1 vont toucher en moyenne entre 50 et 70 fois le ballon par match de 90 min.
– Le temps de possession de balle pour un joueur est inférieur à 2 min.
– Sur un match de football de jeune à football réduit, où le rythme est plus faible, et même si l’équipe est en forte possession les joueurs vont toucher entre 15 et 30 ballons en 25 min, et cela pas toujours dans de bonnes conditions.
– Le nombre de situations de finitions sont très faibles (1 à 2 par mi-temps). En L1, le nombre moyen de tir par match est de 24,8 soit une moyenne de 12 par équipe.

Conclusion
– On ne peut pas progresser, apprendre aussi rapidement en faisant uniquement de l’entrainement global, les situations rencontrées ne le permettent pas.
– Les conditions pour progresser techniquement ne sont pas réunies : trop peu de contact avec la balle, trop peu de tir, pas assez de situations favorables

Propositions
– L’idée étant de redonner une place au travail analytique dans l’apprentissage ou d’un travail sous forme joué permettant un grand nombre de touches de balles : jeu réduit, nombres de joueurs réduits, …
– Faire des passes, des contrôles, des tirs, en corrigeant la position des épaules, des appuis est indispensable, la surface de frappes, etc.
– On peut comparer ce travail aux fondations d’une maison.
– La répétition du geste va permettre de muter de l’apprentissage à l’acquisition vers l’automatisation, la tâche à effectuer deviendra alors inné pour le joueur.
– Attention toutefois : ne pas oublier le côté ludique du football, le plaisir de jouer !

Piste de travail
– On va imaginer des situations permettant aux joueurs de toucher beaucoup et souvent le ballon
• Travail analytique technique : circuits de passes, travail de finition
– Permet d’ancrer le geste
– Importance de la DEMONSTRATION et de la CORRECTION
– Nécessite de la présence de la part de l’éducateur
• Travail de jeux réduits, jeux adaptatifs
– Permet d’utiliser le geste en différentes situations
– Stimule la compréhension du jeu

On va conserver une partie de jeu « libre » simplement pour le plaisir, mais avec moins d’attentes concernant l’évolution, la progression au niveau purement technique.

Proposition de 2 procédés : 1 travail technique et variantes sous format de circuit / 1 travail de jeu réduit type « toro »
Travail du contrôle et de la passe, disponibilité pour le partenaire.

Technique analytique le « losange »

4 contre 2 Jeu de conservation

4 plus 5 contre 4 Jeu de conservation adaptatif


Séance « la remontée du bloc-équipe », « sortir le bloc en même temps que le ballon »

Commençons par analyser le sujet de « Sortir le ballon ensemble » avant de proposer des situations visant à améliorer ce thème. Cette notion de « sortir le ballon ensemble » de « sortir avec le ballon » est un « sous-principe » de la notion du travail de « bloc-équipe ».

  • Comment ? En faisant monter le bloc équipe
  • en conservant l’espace entre les lignes
  • avec un joueur « leader » (souvent le gardien ou un défenseur central) qui vérifie qu’aucun joueur de son équipe reste bas sur le terrain)
  • en communiquant verbalement si besoin, si des coéquipiers retardataires restent bas sur le terrain et remettent en jeu
  • avec une remontée rapide et coordonnée
  • Où (dans la largeur) ?avec une remontée légèrement orientée dans la largeur du côtés où se trouve le ballon (exemple : si le ballon va vers la ligne de touche droite, le bloc équipe va légèrement s’orienter vers la droite)
  • Où (dans la profondeur)? jusqu’à la ligne médiane idéalement mais au moins autant de distance que de distance parcours par le ballon vers l’avant (exemple, le ballon fait 30 mètres vers l’avant, donc tout le « bloc équipe remonte de 30 mètres)

Avantages de « sortir ensemble avec le ballon »

  • permet d’utiliser la règle du hors-jeu pour piéger l’adversaire.
  • permet de limiter l’espace entre les attaquants et les défenseurs sinon vous risquez d’avoir des milieux de terrain qui courent partout, se fatiguent et perdent en efficacité dans la récupération et la conservation
  • permet l’apport des défenseurs latéraux sur des attaques placées.
  • permet de facilité le jeu dans un petit périmètre pour une équipe recherchant ce type de jeu.

Notion de remontée du bloc équipe, d’espace entre les lignes, d’espace entre les joueurs,

Échauffement

1ère partie: Sur 10m x 10m 4 contre 2 . La couleur qui perd le ballon défend. Une couleur reste joker offensif. Rotation toutes les 2 à 3 minutes.

Variable : nombre touches de balle, dimension terrain.

2ème partie : carré magique en « passe et suit ». 1 ballon pour 5 : a) sur carré de 12m passe contrôle derrière plot passe et va. Changer de sens b) passe au 2ème remise + passe au 3ème et va. Changer de sens.

Technique (prise de balle) : 20’

Sur 10 x 25 : Au depart, pendant 3 à 5 minutes, chaque équipe peut prendre un ballon et faire une sorte de circuit de passe sans opposition en faisant 3 passes minimum à l’intérieur du carré puis passer à un appuis latéral de sa couleur qui fait un contrôle vers l’avant pour rentrer en conduite et prendre la place du dernier passeur.

Variable 1 : 3 contre 3 + 2 appuis et 1 joker (gardien) Règles : Conservation au centre du terrain en 3 touches de balle maximum puis donner à l’appui et prendre sa place . 2 touches obligatoires dans rectangle. Le joker ne donne pas aux appuis.

Critères de réalisation : Orientation et qualité des prises de balles des appuis, Voir avant de recevoir. Jouer face à soi, jouer comme nous sommes orienter. Vous pouvez varier sur le nombre de touche de balle, le nombre de passe minimal ou maximal à faire au centre du terrain, autoriser ou non le jeu aérien.

Comptabilité des points sur la variable 1:

  • 1 point lorsque qu’un joueur passe à un appui latéral (qui vient prendre par la suite la place de l’appui) et que cet appui rentre au centre du terrain par un contrôle vers l’avant en une touche.
  • ou bien sous forme de « passe à 10 » avec 1 point lorsqu’une équipe fait 5 passes consécutives (ou 7 passes, ou 10 passes).

Mise en situation : 15′

Sur 50m x 30m : 8 contre 8 : Attaquer et défendre un enbut (comme au rugby). Vous pouvez jouer sur la limitation du nombre de touches de balle sur tout le terrain ou en dissociant la zone offensive et défensive.

Contrainte : Pour que le point soit valider, toute l’équipe doit être dans la partie offensive pour marquer le point.
Critères de réalisation : Rester en contact entre les lignes Orienter vers l’avant ses prises de balle Être attentif à sa position

Variables possibles sur la cible :

  • un en-but (comme au rugby) soit en faisant un « stop ballon » soit en passant dans l’en-but en conduite de balle soit en passant le ballon dans l’en-but sur un joueur « lancé ».
  • plusieurs mini buts (2 à 4) à défendre et à attaquer.

Application forme jouée

Sur ¾ terrain avec médiane: 8 contre 8 à 11 contre 11 + 2 gardiens

Contrainte :L’équipe qui marque doit avoir passer complètement passée la médiane pour valider le point.

Possibilités de comptage des points :

  • (« simple score »)1 point si but marqué avec toute l’équipe qui attaque dans la zone offensive.
  • ou (« double score »)10 points si buts marqué avec toute l’équipe qui attaque dans la zone offensive et 1 point si but marqué mais certains joueurs sont encore dans la partie défensive.
  • ou (« triple score »):100 points si buts marqué avec toute l’équipe qui attaque dans la zone offensive et des joueurs adverses encore dans leur zone offensive, 10 points si buts marqué avec toute l’équipe qui attaque dans la zone offensive et 1 point si but marqué mais certains joueurs sont encore dans la partie défensive.


Animation défensive 4141 contre 352 plus attaque rapide (O. Frapolli, USBCO)

Direction le Nord de la France et Boulogne sur mer (USBCO) avec son coach Olivier Frapolli pour une situation visant à travailler l‘animation défensive d’un 4-1-4-1 face à un 3-5-2 puis transition rapide vers l’avant pour finition. Nous pouvons sans doute imaginer qu’il s’agit d’un mise en place tactique où l’équipe adverse jouera en 3-5-2 et l’équipe d’Olivier Frapolli jouera en 4-1-4-1.

Ainsi, l’étape suivante pourrait être de faire un 11 contre 11 où les titulaires joueraient en 4-1-4-1 et les remplaçant joueraient en 3-5-2 comme une sorte de « sparring partner » en boxe pour faire une répétition générale avant le match officiel.

Dispositif 

Placer 10 mannequins numérotés sur le terrain en 3-5-2 en choisissant :

  • la hauteur du bloc du 3-5-2( bas, median, haut) en plaçant les mannequins plus ou moins haut sur le terrain.
  • la taille de l’espace de jeu effectif (E.J.E) du 3-5-2 en ayant des mannequins proches (bloc compact) EJE étroit ou en ayant un 3-5-2 en ayant des mannequins éloignés

Au départ, le coach simule une conservation du ballon entre les mannequins en annonçant le numéro des mannequins. Les joueurs doivent ainsi aller cadrer le porteur de ballon et le bloc équipe doit se déplacer en fonction du déplacement du ballon.

Principes de jeu sur la phase défensive

  • Cadre rapide du porteur de ballon (annonce d’un numéro sur les mannequins)
  • coordination des déplacements du bloc défensive
  • Starters identifiés
  • communication entre les joueurs

Variables

  • Hauteur du 3-5-2 mannequin : haut / bas / médian
  • Espace de jeu effectif : étroit / large (espacement plus ou moins fort entre les mannequins)
  • Zone de récupération du ballon : vous pouvez choisir de démarrer la phase offensive lorsque vous nommer le mannequin ou se trouve la source de ballon (comme sur le vidéo). Vous pouvez également lancer l’offensive par un ballon que vous donnez à un joueur dans les pieds ou dans un espace.
  • choix de type de transition offensive : soit avec une attaque rapide en obligeant la 1ere passe vers l’avant, soit en limitant le nombre de passes, soit en mettant un temps limite pour frapper. Soit en faisant une attaque placée en demandant à ce que tout les joueurs touchent le ballon ou en quadrillant le terrain en plusieurs zones et demander à ce que le ballon passe dans toutes les zones.
  • Nombre de touche de balle maximum à la récupération.
  • timming de l’annonce des numéros : vous pouvez le faire rapidement en continuité comme sur la vidéo. Vous pouvez également faire des « arrêts photos » afin de voir si votre bloc équipe défensif est bien placé.


Le duel : couper la ligne de passe / éliminer pour centrer ou passer

Dans la zone de finition, dans les 30 derniers mètres, la finition, la dernière passe se jouent sur des détails en ayant un temps d’avance grâce à une feinte, une accélération, un changement de direction afin de sortie du triangle d’interception du défenseur.

L’exercice proposé dans la vidéo est parfait pour travailler la notion d’éliminer l’adversaire pas la passe (courte, moyenne, centre au sol ou aérien). On ne parle pas dans cette situation d’éliminer par le dribble (qui est plus difficile) car l’attaquant franchi, traverse le défenseur, la ligne défensive (si 2 défenseurs ou plus) par la passe (pas besoin de passer l’épaule devant l’adversaire).

Vous pouvez si vous le souhaitez faire cet exercice a l’entrée de la surface de réparation pour finir par un but cependant ce type de situation (duel 1 contre 1 devant la surface avec défenseur en barrage pour frappe au but) est très rare lors d’un match de football.

Critères de réalisation 

Pour l’attaquant : créer de l’incertitude, s’octroyer un temps d’avance par rapport au défenseur grâce à des changements de rythme, de direction,  des feintes. En déclencher la passe, le centre lorsque nous sommes en dehors du « triangle d’interception du défenseur ». En analysant les faiblesses du défenseur et en insistant dessus. En ayant le ballon proche des pieds pour être imprévisible et changer facilement de direction (type Messi). En ayant la tête haute afin de prendre l’information sur le placement de la cible, des adversaires et des coéquipiers potentiels receveurs de la passe.

Pour le défenseur : en étant à distance d’interception, dynamique sur la plante des pieds (les talons ne touchent pas le sol), en légère flexion afin de pouvoir changer de rythme. Voir le pied fort du centreur afin de l’amener sur son pied faible. « Ouvrir la porte » plutôt vers la droite ou plutôt vers la gauche. Ne pas tacler, rester sur ses appuis et tendre la jambe si possible uniquement lorsque le ballon a quitter les pieds de l’attaquant ( risque de feinte sinon).

Variables

Temps d’avance : les joueurs partent face a face sur la même ligne (comme sur la vidéo) ou l’attaquant part avec un temps d’avance (plus facile pour l’attaquant).

Zone de déplacement de l’attaquant et du défenseur : zone plus ou moins large et plus ou moins longue.

Zone pénétrable : l’attaquant et le défenseur doivent rester dans leurs zone sans contact physique(comme sur la vidéo) ou le défenseur et l’attaquant n’ont pas de zones et peuvent aller au contact, au duel pour centrer (attaquant) pour récupérer / intercepter (défenseur).

Zone de déplacement  : sur le côté parallèle à la ligne de touche (comme sur la vidéo), ou en oblique (de la ligne vers le centre du terrain).

Starter : le départ peut-être donné soit par le coach (au « top ») soit par l’attaquant . Le ballon peut être également donné en profondeur pour l’attaquant par le coach.

Type de cible : des mini-buts (comme sur la vidéo) plus ou moins loin, des coéquipiers pour passent au sol, des coéquipiers (avec ou sans adversaires) au centre devant le but avec gardien pour centre aérien ou au sol avec objectif de but. Ou bien encore avec duel pour éliminer et frapper face au gardien.

Temps pour évoluer : temps libre (comme sur la vidéo) ou limiter le temps pour l’attaquant pour marquer ou passer (exemple : 7 secondes pour centrer ou marquer).


Situations de la technique (individu) à la tactique défensive (collectif) avec Diego Simeone (Atletico Madrid)

Sur le plan défensive, l’Athletico Madrid de Simeone a été et est une une référence en Europe. Nous allons analyser une séance d’entrainement afin de voir comment le coach s’y prend. Nous pouvons ainsi voir qu’il va de la technique vers la tactique avec une augmentation du nombre d’informations à traiter. Dans le but d’aider les joueurs face à cette augmentation du nombre d’information, Simeone impose de la répétition « à blanc », sans opposition et à vitesse / intensité faible afin que les joueurs puisses avoir des routines de jeu, de placement/ déplacement / replacement . Autrement dit, Simeone amène de la progressivité dans ses situations afin que les joueurs puissent avoir un langage collectif, des automatismes qui feront gagner du temps (ou ne pas en perdre) lors des attaques adverses en match.

Trame de progression du travail défensif

00:15 à 00:22 travail individuel en 1 contre 1 avec finition devant le but

00:22 à 00:42 travail de groupe de 2 ou 3. En 2 contre un sur attaque rapide

00:42 à 01:00 travail de secteur, de ligne de force (exemple : lien entre les défenseurs). Travail de 2+ 2 contre 2 avec 2 attaquants (face aux 2 défenseurs) qui doivent trouver les 2 attaquants dos au but (qui eux doivent marquer).

01:06 à 01:25 travail en inter-secteur / entre lignes de force (exemple  : lien entre défense et milieu / entre milieu et attaque)travail de compensation défensive entre les joueurs. Sur la situation, Simeone simule une sortie haute du latérale gauche (Felipe Luis) et un coulissement du défenseur central (Diego Godin) pour compenser la sortie de Felipe Luis. On voit à ce moment, le défenseur gauche (Felipe Luis) qui se replacer au plus vite mais surtout le milieu de terrain défensif axial qui vient compenser le coulissement du défenseur central (Godin) et se plaçant dans la zone de départ du défenseur centrale.

Travail collectif à 11 (ou à 8 si football à 8) : de 01:30 à 02:00 Au départ, l’équipe se déplace en 11 contre 0. Le coach place sur le terrain face à ses 11 joueurs des mannequins numérotées. Le coach simule une conservation de balle entre les mannequins en nommant le numéro des mannequins (exemple : Simeone dit « 11 » puis  » 14″ puis « 7 ». Dans ce cas, le bloc équipe devra se déplacer en fonction du porteur de balle (mannequin) nommé par le coach.

Vous pourrez aller par la suite vers une augmentation de l’opposition pour aller jusqu’au jeu en 11 contre 11.